Plus de 120 personnes ont commémoré l’exil des juifs des pays arabes et d’Iran dimanche 28 novembre, dans la Mairie de Paris Centre à l’invitation d’Amussef
Ariel Weil, maire de Paris Centre, Delphine Gamburg, ministre conseiller à l’ambassade d’Israël et Karen Taïeb, adjointe à la maire de Paris, ont prononcé des mots d’accueil avant l’ouverture des débats par Hubert Lévy-Lambert, président d’Amussef.
Il a ensuite été projeté un exposé introductif de Lyn Julius, auteur de Uprooted puis un film préparé par de jeunes polytechniciens dans le cadre d’un projet scientifique collectif dirigé par Anne Dulphy, présidente du comité scientifique d’Amussef.
Ont suivi 3 tables rondes portant sur l’exil des juifs de la Péninsule ibérique, d’Afrique du Nord et de Méditerranée orientale, avec des personnalités variées de chacune de ces régions.
Hubert Lévy-Lambert a conclu les débats en annonçant qu’après 3 ans d’action en vue d’essayer de créer un Musée du monde séfarade, Amussef allait céder la place à un Institut Européen du Monde Séfarade. Didier Nébot a dressé les contours de ce futur institut qui sera un lieu de recherche constitué d’enseignants, d’artistes, d’écrivains et de chercheurs et aura pour vocation d’étudier le passé et le devenir du monde séfarade pour une meilleure connaissance de son histoire trop souvent occultée. Serge Dahan en sera président, Didier Nébot premier vice-président et Hubert Lévy-Lambert sera président d’honneur.
Enfin, il a été procédé à l’allumage de la première bougie de Hanoucca.
Elie-Philippe Kassabi, facilitateur graphique, a fabriqué en temps réel un compte-rendu illustré des débats avec sa verve habituelle.
L’enregistrement des débats sera diffusé ultérieurement.
Bonnes fêtes de Hanoucca !