Après Stéphane Benayoun, Bernard Bensaïd, Charles Canetti, Ronald Cicurel, Nicole Cohen-Addad, Denis Cohen-Tannoudji, Paul Dahan, Yves Dana, Mireille Hadas-Lebel, Hervé Kabla, Yehuda Lancry, Sylvaine Messica, Fred Scetbon-Didi et Ariel Wizman, regardez l’interview d’André Lévy-Lang sur notre chaine Youtube

Né en 1937 à Alexandrie, André Lévy-Lang est reçu à Polytechnique en 1956. En tant qu’étranger, il est classé zéro bis car mieux classé que le major français ! Naturalisé français en cours d’études, il commence sa carrière au CEA puis chez Schlumberger. Il entre en 1974 à Paribas, est nommé en 1982 président du directoire de la Compagnie bancaire, puis en 1990 président du directoire de Paribas, qu’il quitte après la fusion avec la BNP en 1999.

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Souvenez-vous de Sarah Halimi !

Son meurtrier a été déclaré irresponsable. Meurtrier inhumain, justice inhumaine ! Summum jus, summa injuria ! Tous sur le Parvis des Droits de l’homme ce dimanche à 14 h !

Retrouvez les patronymes séfarades avec Harissa

De Abbou à Zvili, retrouvez la liste des milliers de patronymes séfarades sur Les noms de famille Sefarade | Harissa

Racontez votre histoire !

Les survivants de l’exil des pays arabes et musulmans vieillissent et disparaissent inexorablement. Ils doivent livrer le récit de leur vie passée et de leur déracinement. De plus en plus rares, ils sont d’autant plus précieux. Et indispensables pour faire œuvre de transmission. Avec votre aide, nous pouvons conserver leur histoire. Contactez-nous !

Envoyez votre candidature

Nous aurons quelques postes à pourvoir au sein du bureau de l’association lors de la prochaine assemblée générale. Si vous êtes intéressé, envoyez-nous votre CV et une lettre de motivation. (Vous devez être à jour de votre cotisation). Merci d’avance.

Et cultivez-vous avec ces livres

Les Juifs d’Algérie, Historiographie, Méthodologie, Tradition et Modernité (1750-1914), par Yossef Charvit

Cet ouvrage se veut une contribution à une meilleure compréhension de l’histoire des Juifs d’Algérie depuis la conquête française jusqu’au début du XXème siècle. Avec une rigoureuse compétence, Yossef Charvit s’est ainsi donné pour objectifs scientifiques de définir la problématique, la méthodologie et les sources historiques d’un procès historique complexe et multidisciplinaire. L’intérêt de cet ouvrage est précisément le recours à la littérature rabbinique des Responsa comme source d’une histoire actuelle et religieuse des Juifs d’Algérie. L’auteur n’a pour autant pas négligé les autres sources telles que les Archives françaises ou celles du Consistoire Central ou encore la confrontation avec les descriptions d’observateurs étrangers. L’auteur donne nom et visage au rabbinat autochtone d’Algérie, véritable puits de science et souvent de sainteté qui a poursuivi jusqu’en ses fins dernières l’oeuvre du salut d’Israël.

Né en 1957 à Constantine, Yossef Charvit vit en Israël depuis 1970. Il enseigne l’histoire juive à l’Université de Bar Ilan et dans d’autres institutions universitaires. Il a écrit notamment la Biographie de Léon Askenazi, Manitou (2019) et de nombreux ouvrages sur l’histoire juive maghrébine. Il a été interviewé le 21 avril par Jean-Charles Zerbib dans le cadre des Promenades Sépharades de la FASF. Vous pouvez en revoir la vidéo sur youtube.

Ed. Universitaires Européennes, 2019, 192 p.

Le rendez-vous des Gobelins, par Martine Gozlan

Arrivée de sa Russie natale à huit ans, chassée par les pogroms, Rosa Ajivanski s’installe à Paris, où elle apprend le français. Le début d’une histoire personnelle à laquelle vient s’accoler la grande Histoire, romancée par sa petite-fille, Martine Gozlan. Telle cette femme mystérieuse qui s’invite dans la vie de la narratrice, journaliste, en l’abordant dans un café des Gobelins. Surgie d’une autre époque, elle va se révéler très proche et l’entraîner à remonter le temps, de la Russie natale à l’ancien cours de la Bièvre, la rivière parisienne enterrée, fief des tanneurs juifs, puis à l’Algérie où l’enchaîna un amour malheureux. Les destins des deux femmes se croisent dans ce roman irrigué par la magie du Paris secret, la vie quotidienne d’un journal et les ressacs de la mémoire, de la Lituanie au Constantinois. Sur les pas de Rose, la frontière s’efface entre le possible et l’impossible, le songe et la réalité, pour une traversée de la condition féminine sur un siècle, de l’enfermement à la liberté.

Martine Gozlan est romancière et journaliste. Elle est rédactrice en chef à Marianne, grand reporter au Maghreb et au Moyen-Orient depuis 1990. Elle a écrit notamment Israël contre Israël, l’autre menace (2012) et Quand Israël rêvait, la vie de Rachel Bluwstein (2019/

Edition Ecriture, 2020, 154 p.

En 670, commence la Saga des Hasday, par Marcel Hasday

Nouveau membre d’Amussef, Marcel Hasday écrit : j’ai pensé que mon livre sur notre famille Sépharade de l’Empire Ottoman venant d’Espagne intéresserait AMUSSEF. J’ai écrit l’histoire de ma famille « HASDAY » en 2011. J’ai commencé en 1964, par mon arbre généalogique. Et j’ai plus tard retrouvé les noms des premiers Hasday en recherchant dans les livres qui parlaient de HASDAÏ IBN CHAPROUT, car mon père m’a raconté que de générations en générations on disait que l’on avait un ancêtre en Espagne qui était Vizir ou 1er ministre du roi d’Espagne. C’était la transmission orale depuis des siècles et lorsque j’ai trouvé un livre avec les glorieux juifs espagnols et le nom et la date de ce Hasdaï ibn Chaprout (915-970), j’étais très fier de le donner à mon père qui n’était pas du tout étonné. En continuant à chercher j’en ai trouvé une vingtaine dont le 1er venait de Babylone en 670 ! Ce livre que j’ai terminé en 2011 pour célébrer la fête de notre famille en réunissant les Hasday de France et de Navarre, ainsi que ceux d’Israël, Turquie, Cuba, Belgique, U.S.A, Egypte, a été donné à tous pour que les jeunes puissent transmettre cet héritage de 14 siècles.

Marcel Hasday fait partie du Cercle Bernard Lazare et de l’association VIDAS LARGAS, association pour la préservation du judéo-espagnol fondée en 1979 par Haïm-Vidal Sephira z’’l

Lulu.com, 2012, 122 p.

Les Camondo, l’éclipse d’une fortune, par Nora Seni et Sophie le Tarnec

Considérés comme les « Rothschild de l’Est », les Camondo, originaires de Constantinople, furent peut-être la famille juive séfarade la plus puissante de France entre le Second Empire et la Seconde Guerre mondiale. Bailleurs de fonds de la Sublime Porte avant de devenir d’importants banquiers parisiens, les Camondo furent également réputés pour leur action philanthropique et leur rôle de mécènes. Ils ont initié l’éducation en français parmi les juifs ottomans et contribué à la mutation urbaine d’Istanbul. La France leur doit une cinquantaine de chefs-d’oeuvre exposés au musée du Louvre, le théâtre des Champs-Elysées ou encore l’extraordinaire musée Nissim-de-Camondo, consacré à l’art du XVIIIe siècle. Pourtant, un mystère pèse sur l’histoire des Camondo. Comment expliquer que leur nom, autrefois si prestigieux, soit aujourd’hui tombé en déshérence ?

Professeure à l’Institut français de géopolitique, Nora Seni a dirigé l’Institut français d’études anatoliennes à Istanbul de 2008 à 2012. Spécialiste de la Turquie, elle travaille sur les enjeux géopolitiques, de genre, les questions mémorielles, l’islamisation de la société turque, les mutations des modes de vie, ainsi que sur les pratiques philanthropiques et le mécénat contemporain, sur la ville ottomane et les populations non musulmanes, notamment sur les juifs. Elle était membre du conseil scientifique des Cahiers du Judaïsme jusqu’à la disparition de la revue en 2009. Elle a réalisé des documentaires dont Si je t’oublie Istanbul et Et les dimanches ? Elle a écrit plusieurs livres dont Les inventeurs de la philanthropie juive (2005) et Naissance du devoir d’ingérence. Les Carnets du voyage d’Adolphe Crémieux en Égypte, 1840 (2011).

Babel, 2018, 472 p.

Zakhor, par Yosef Haïm Yerushalmi

Zakhor, « souviens-toi ! ». Cette injonction récurrente dans la Bible suffit à justifier la réputation du peuple juif d’être par excellence le peuple du souvenir, élu par un Dieu qui s’est historiquement révélé à lui comme « le Dieu de ses pères ». Mais alors, pourquoi l’histoire, récit des événements réellement advenus, ne joua-t-elle aucun rôle dans le judaïsme ? Pourquoi les historiens ne furent-ils jamais les premiers dépositaires de la mémoire collective juive du passé, pourtant essentielle à travers les âges ? Ce grand livre, par la vaste culture comparatiste de son auteur, s’adresse à ceux – Juifs ou non – qui s’interrogent sur l’histoire et la mémoire nationale ou collective, sur l’ambiguïté de leurs rapports. Une société de modernité ne réserve pas nécessairement à l’histoire la place essentielle qu’on lui croyait acquise. La mémoire a d’autres canaux. Telle est l’une des conclusions de ce remarquable essai d’intelligence de l’histoire.

Spécialiste de l’histoire des marranes, Yosef Hayim Yerushalmi (1932-2009) est né à New York dans une famille d’émigrants juifs de Russie. Il est diplômé de l’université Yeshiva, rabbin et docteur de l’université Columbia. Sa thèse portait sur Isaac Cardoso, médecin et philosophe marrane du XVII siècle. Avant Zakhor, il a notamment écrit Isaac Cardoso, de la cour d’Espagne aux ghettos d’Italie (1971). Selon Pierre Nora, il est le plus grand historien contemporain du judaïsme (Jeunesse, p 66).

 University of Washington Press, 1982.Traduit par Eric Vigne, La Découverte, 1984, 166 p.

Versez votre IFI à Amussef via la Fondation France Israel

Le MUSSEF s’est donné comme devoir d’entretenir la mémoire des juifs du monde séfarade, méditerranéen et oriental, exilés au milieu du siècle dernier. Sa raison d’être est de raconter leur histoire et leur souffrance et d’en faire un exemple universel d’ouverture et de tolérance. Cliquez ici pour plus de détails sur ce magnifique projet.

Adhérez à Amussef ou renouvelez votre adhésion pour 2021. Votre cotisation ne vous coûte qu’un tiers après impôt (un quart si vous êtes à l’IFI). 

Vous êtes Membre actif avec 50 €. Vous pouvez aussi être Donateur (100 €) ; Bienfaiteur (300 €) ; Mécène (1000 €) ; Fondateur (10.000 €) ; Parrain (50.000 €), membre du Cercle Maïmonide (à partir de 100.000 €).

Pour contribuer à Amussef, le plus simple est d’utiliser Hello Asso

(sauf pour l’IFI : paiement via la Fondation France Israel) 

Merci d’avance et bonne santé !

 Hubert Lévy-Lambert, Président d’Amussef

LA MEMOIRE VIVE DES COMMUNAUTES JUIVES DU MONDE SEFARADE, MEDITERRANEEN ET ORIENTAL

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2 Comments

solange attia · 25 avril 2021 at 21 h 18 min

quelle richesse de documents ! Je ne fais que les lire et cela me prend déjà beaucoup de temps alors, je n’ose pas penser à la masse de travail pour les éditer ! Bravo ! c’est vraiment intéressant.

    Hubert Levy-Lambert · 26 avril 2021 at 11 h 52 min

    Merci

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