Amussef commémore l’exil des juifs des pays arabes et d’Iran, dimanche 28 novembre de 14 h à 19 h, dans la Mairie de Paris Centre, rue Eugène Spueller.  Ariel Weil, maire de Paris Centre, ouvrira les débats. Suivront 3 tables rondes portant respectivement sur l’exil des juifs de la Péninsule ibérique, d’Afrique du Nord et de Méditerranée orientale.

Cliquez ici pour vous inscrire.

Migration des juifs de la Péninsule ibérique
Sur la plage de Gibraltar, des_juifs marocains en transit pour Israël

Evénements en cours

  • Commémoration du décret Crémieux, le 24 octobre à 17 h

MORIAL (Mémoire et traditions des juifs d’Algérie) organise un évènement au centre Rachi en partenariat avec le département culturel du FSJU et le magazine L’Arche, à l’occasion de la commémoration – avec un an de retard à cause du covid – des 150 ans de la promulgation du décret Crémieux (23 Octobre 1870). Cliquez ici pour plus de détails.

  • L’aimée de tous, le 24 octobre à 20 h 30

Le spectacle musical original L’Aimée de Tous – Habîbat El Kol, rend hommage aux artistes qui ont marqué la Tunisie des années 20 et donne l’occasion de revenir sur le parcours musical d’une jeune chanteuse, actrice et danseuse, au tempérament flamboyant et aux talents multiformes qui deviendra la charismatique et audacieuse Habiba Msika. Distribution : Michel Suissa : oud, Nicolas Derolin: percussions, Lise Belperron : accordéon, Yaël Morciano : chant. A l’atelier Coriandre à 20 h 30   Cliquez ici pour réserver.

  • Lettres à Camondo, par Edmund de Waal, jusqu’au 15 mai

L’écrivain et céramiste britannique Edmund de Waal est l’invité du Musée Nissim de Camondo du 7 octobre 2021 au 15 mai 2022 pour une carte blanche, une première dans ce lieu singulier et mémorial. En écho à son nouveau livre Lettres à Camondo  (notre lettre du 14 mai), dans lequel l’auteur retrace avec sensibilité la tragédie de la famille de Camondo, cette exposition est une autre manière pour Edmund de Waal de revisiter une maison de famille au destin tragique, qui résonne singulièrement avec celle de sa famille Viennoise en 1938. Elle porte la marque de sa passion pour la littérature et témoigne de son obsession de toujours pour la porcelaine.

Musée Nissim de Camondo, 63 rue de Monceau

Evénements à venir

  • Soirée musicale Gustav Mahler, le 4 novembre

Organisée par LE B’NAÏ B’RITH France, LA COMMISSION NATIONALE CULTURE ET LA LOGE BIALIK, cette soirée se tiendra dans la Grande salle de la Mairie du 17è arrondissement de Paris, le jeudi 4 novembre 2021, de 19 h à 22 heures. Contactez Claire Rubinstein Présidente de la Commission Culture du B’nai B’rith France pour plus de détails.

  • Festival Sefarad de Montréal, du 6 au 21 novembre

Pendant plus de deux semaines, ce festival présente des artistes, des humoristes, des chanteurs, des écrivains, des philosophes et des entrepreneurs. Cliquez ici pour plus de détails.

  • Histoire de la présence juive dans le Rif : de l’antiquité à l’époque contemporaine, le 13 novembre à Bruxelles

La présence des Juifs en Afrique du Nord a toujours fait débat parmi les historiens. Les premiers établissements de la communauté juive dans la région sont attestés dès le IIIe siècle av. J.-C. Cette apparition répond, dans son ensemble, à des vagues d’immigrations, persécutions et expulsions. Une fois établie, cette population a joué des rôles importants dans l’histoire de l’Afrique du Nord à plusieurs niveaux : politique, intellectuel, économique, culturel, etc. Dans ce cadre, la Maison du Rif asbl et l’Espace Magh ont le plaisir d’inviter Nicole Serfaty, Docteur en langues et civilisations juives en terre d’Islam, et Raphaël Serfaty, chirurgien-dentiste et collectionneur de bijoux rifains. Le 13 novembre à 20 h 15. Cliquez ici pour vous inscrire.

  • Juifs et musulmans, une histoire partagée, les 16 et 23 novembre et le 30 janvier

Ce parcours croisé mahJ-IMA propose de faire découvrir la richesse du patrimoine commun aux cultures juive et musulmane, avec Yaële Baranes, conférencière du mahJ, et Élodie Roblain, conférencière de l’IMA. Cliquez ici pour plus de détails.

  • JEM à l’air séfarade, les 19 et 20 novembre

Nathalie Serfaty et Laurence Haziza nous expliquent que cet évènement, parrainé par Enrico Macias, veut rendre hommage à toute une génération qui a véhiculé le judaïsme humaniste des communautés séfarades et qui ignorait sa proximité avec le judaïsme d’ouverture, dont les valeurs d’accueil, d’égalité et une certaine sensibilité intellectuelle ressemblaient aux valeurs et aux émotions de notre enfance. Cliquez ici pour plus de détails.

–        Salonique, phare du judaïsme balkanique, le 21 novembre

La ville de Salonique, aujourd’hui Thessalonique, située au nord de la Grèce, fut longtemps un des joyaux de l’Empire ottoman. Elle a accueilli une importante communauté juive, au point qu’elle fut qualifiée de « Jérusalem des Balkans ». Cité cosmopolite, phare du judaïsme séfarade même si des groupes ashkénazes s’y trouvaient, elle a accueilli les rabbins les plus recherchés du Levant. L’épisode du faux messie Sabbataï Zvi qui séjourna dans la cité sonna le début du déclin de la ville qui reprit son élan avec l’arrivée de Moïse Allatini qui régénéra le judaïsme et développa des relations ténues avec les autres communautés. La Shoah vit périr la quasi intégralité des habitants juifs de la cité. Pourtant, Salonique reste associée à une image idyllique du judaïsme séfarade.

Colloque de l’Institut universitaire Elie Wiesel, le 21 novembre 2021, à partir de 14h. Cliquez ici pour plus de détails.

  • Commémoration du départ des Juifs des pays arabes et d’Iran, le 30 novembre à 20 h 30

Cette soirée est organisée par JW3, Sephardi Voices UK et Harif. Cliquez ici pour plus de détails.

Nouvelles lectures

  • La belle histoire de la voix, par Jean Abitbol

Jean Abitbol raconte l’histoire de la voix, depuis les premiers hommes jusqu’aux voix des robots, du castrat Farinelli aux athlètes du chant tels que Johnny et Louis Armstrong, en passant par les tribuns d’exception comme Martin Luther King et le Général de Gaulle. Dans cet ouvrage magnifiquement illustré, Jean Abitbol nous invite à un fabuleux voyage dans le monde de la voix.

Jean Abitbol est ORL et phoniatre, chef de clinique à la Faculté de médecine de Paris. Passionné depuis plus de 30 ans par l’aspect scientifique et artistique de la voix, il travaille sur la chirurgie laser des cordes vocales et l’imagerie médicale de la voix. Il a co-produit de nombreux films dont L’empreinte vocale, La voix au féminin, La voix des ventriloques. Il a écrit l’Odyssée de la voix, le pouvoir de la voix, Voix de femmes. Voir son interview dans Berechit du 17 octobre.

De Boeck éditions, 2019, 304 p.

  • Sauver la liberté d’expression, par Monique Canto-Sperber

Diagnostic d’un malaise crucial de nos démocraties, ce livre est le fruit d’un séminaire qui s’est tenu de 2015 à 2018 à l’Ecole Normale supérieure. Elle y explique que l’arsenal législatif ne suffit plus pour s’opposer au lynchage sur Internet ou à la censure préventive pratiquée par les militants radicaux. Il faut repenser la liberté d’expression en se concentrant non plus sur sa valeur morale mais sur les limites qu’exige son adaptabilité à l’évolution de la société.

Née à Alger, philosophe libérale, directrice de recherche au CNRS, Monique Canto-Sperber a été notamment directrice de l’Ecole normale supérieure. Son dernier livre a suscité de nombreux échos flatteurs. Voir par exemple l’article de Maurice-Ruben Hayoun dans J Forum.

Dans sa leçon inaugurale du 21 octobre de l’Institut Elie Wiesel, elle pose le problème très actuel du droit des citoyens à la libre communication de leurs idées dans une société ouverte. Jusqu’où laisser les apprentis censeurs d’aujourd’hui définir ce qu’on peut dire et ce qu’il faut taire ? Jusqu’où tolérer que défoulements et protestations envahissent le monde numérique ? Jusqu’où supporter que des extrémistes privatisent les règles de la parole, refusent le débat et installent leur hégémonie ?

Albin Michel, 2021, 336 p.

  • Résistantes 1940-44, par Dominique Missika

Les femmes entrées en résistance de 1940 à 1944 ont longtemps été les oubliées de l’Histoire. De toutes origines et de tout âge, elles ont couru mille dangers. Certaines hébergent et sauvent les pourchassés, rédigent des journaux, confectionnent des faux papiers. D’autres espionnent, soignent les internés des camps, ravitaillent le maquis, fabriquent des explosifs. Il y a celles qui rejoignent Londres ou qui codent des messages pour la France libre. Aucune mission ne les effraie, elles montent des évasions, volent des armes, parfois les portent. Ce sont des combattantes de la liberté que la répression n’épargne pas. Nombreuses sont celles à avoir connu l’horreur de la prison et de la déportation. Grâce à de nombreuses photographies et archives inédites, Dominique Missika redonne à ces femmes d’exception un visage et une voix.

J’y ajoute Françoise Lévy (1904-97), épouse de Pierre Pène, polytechnicien et compagnon de la Libération, elle-même résistante, dont les mémoires posthumes ont paru sous le titre La vie d’une femme résistante (Grandvaux, 2013).

Dominique Missika est née Dabbah à Avignon en 1955. Elle est éditrice et productrice à France Culture et a été rédactrice en chef de la chaîne Histoire. Elle a écrit de nombreux livres sur la France sous l’Occupation, dont Le Chagrin des Innocents (1998), Petit Louis, histoire d’un héros de la Résistance (2002), Berty Albrecht (2005) et Je vous promets de revenir, le dernier combat de Léon Blum (2009).

Gallimard, 2021, 272 p.

CONTRIBUEZ A AMUSSEF !

Le MUSSEF s’est donné comme devoir d’entretenir la mémoire des juifs du monde séfarade, méditerranéen et oriental, exilés au milieu du siècle dernier. Sa raison d’être est de raconter leur histoire et leur souffrance et d’en faire un exemple universel d’ouverture et de tolérance. Cliquez ici pour plus de détails sur ce magnifique projet.

Adhérez à Amussef ou renouvelez votre adhésion pour 2021. Votre cotisation ne vous coûte qu’un tiers après impôt. 

Vous êtes Membre actif avec 50 €. Vous pouvez aussi être Donateur (100 €) ; Bienfaiteur (300 €) ; Mécène (1000 €) ; Fondateur (10.000 €) ; Parrain (50.000 €), membre du Cercle Maïmonide (à partir de 100.000 €).

Merci d’avance !

 Hubert Lévy-Lambert, Président d’Amussef

LA MEMOIRE VIVE DES COMMUNAUTES JUIVES DU MONDE SEFARADE, MEDITERRANEEN ET ORIENTAL

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