Berceau du judaïsme séfarade, le Portugal attire un tourisme mémoriel juif. Confié au grand architecte Daniel Libeskind, un nouveau musée va bientôt être construit à Lisbonne par l’association Hagada, dont le vice-président participe à la journée Amussef du 28 novembre. Plus de détails sur la lettre d’Infojmoderne du 14 novembre.

Evénements en cours ou à venir

–        Audrey Azoulay renouvelée à la tête de l’Unesco !

Née en 1972 à Paris, ministre de la culture en 2016-17, Audrey Azoulay est directrice générale de l’Unesco depuis 2017. Son mandat vient d’être renouvelé pour 4 ans. Elle est la fille d’André Azoulay, né à Essaouira (ex Mogador), conseiller du Roi du Maroc.

–        Journée d’amitiés israélo-marocaine, le 21 novembre

La FASF organise une grande journée d’amitiés israélo-marocaine le 21 novembre à partir de 16 h aux Salons Hoche sur le thème « Etat des lieux et perspectives d’avenir ». Cliquez ici pour plus de détails.

–        Salonique, phare du judaïsme balkanique, le 21 novembre

L’Institut universitaire Elie Wiesel organise un colloque sur Salonique le 21 novembre 2021, à partir de 14h. Aujourd’hui Thessalonique, située au nord de la Grèce, cette ville fut longtemps un des joyaux de l’Empire ottoman. Elle a accueilli une importante communauté juive, au point qu’elle fut qualifiée de « Jérusalem des Balkans ». La Shoah vit périr la quasi intégralité des habitants juifs de la cité. Pourtant, Salonique reste associée à une image idyllique du judaïsme séfarade. Cliquez ici pour plus de détails.

  • Enrico Macias au théâtre de la Madeleine, le 22 novembre

Amir et Enrico Macias se produisent au théâtre de la Madeleine le 22 novembre à 19 h 30 dans une Soirée de Gala exceptionnelle au profit des 30.000 secouristes du Maguen David Adom en Israël. Cliquez ici pour plus de détails.

  • Juifs et musulmans, une histoire partagée, le 23 novembre et le 30 janvier

Ce parcours croisé mahJ-IMA propose de faire découvrir la richesse du patrimoine commun aux cultures juive et musulmane, avec Yaële Baranes, conférencière du mahJ, et Élodie Roblain, conférencière de l’IMA. Cliquez ici pour plus de détails.

  • JUIFS D’ORIENT, UNE HISTOIRE PLURIMILLENAIRE, du 24 novembre 2021 au 13 mars 2022

Les équipes de l’IMA ont conçu une trilogie dédiée à chacune des trois religions monothéistes, qui se clôt en cet automne 2021, après l’Islam puis le Christianisme, avec l’exposition Juifs d’Orient, Une histoire plurimillénaire, dont Benjamin Stora est le commissaire général. Cliquez ici pour plus de détails.

  • Journée des juifs exilés du monde arabe et d’Iran, le 28 novembre

Amussef commémore l’exil des juifs des pays arabes et d’Iran, dimanche 28 novembre, dans la Mairie de Paris Centre, avec 3 tables rondes portant respectivement sur l’exil des juifs de la Péninsule ibérique, d’Afrique du Nord et de Méditerranée orientale. Y participent de nombreuses personnalités du monde séfarade. Inscriptions closes.

Mouvements des Juifs de la péninsule ibérique entre 1100 et 1600 – source wikipedia

De nombreuses autres manifestations ont lieu à travers le monde autour du 30 novembre pour commémorer cet exil, de Los Angeles à Santiago du Chili, en passant par Paris, Rome et, bien sûr, Tel Aviv. Cliquez ici pour plus de détails.

  • Commémoration de la rafle des juifs tunisiens, le 5 décembre

Cette cérémonie est organisée par le CFJT le 5 décembre à 10 h 45 à la Synagogue de la Victoire en souvenir des juifs tunisiens déportés ou morts au champ d’honneur pendant la deuxième guerre mondiale. Cliquez ici pour plus de détails.

  • La parisienne d’Alexandrie, le 15 décembre

Née en 1952 à Alexandrie, Isabelle de Botton raconte son parcours depuis l’Egypte où elle a vécu une enfance très heureuse, jusqu’ à son arrivée en France, après la crise du Canal de Suez en 1956. Un spectacle touchant et plein d’humour. Mercredi 15 décembre à 20 h 30 au Théâtre Le Ranelagh, 5 rue des Vignes. Cliquez ici pour plus de détails.,

Nouvelles lectures

–        La main du diable, par Judith Cohen-Solal et Jonathan Hayoun

Sous-titré « comment l’extrême droite a voulu séduire les juifs de France », ce livre raconte comment, durant quarante ans, l’extrême droite a été l’ennemie officielle des Juifs de France. Or, certains leaders extrémistes ont pu voir dans l’irruption de l’islamisme radical l’opportunité de séduire un électorat jusque-là hostile: l’islamisme n’était-il pas un ennemi commun? Marine Le Pen a ainsi voulu surfer sur l’inquiétude des Juifs de France face à la montée d’un antisémitisme dont elle prétendait pouvoir les protéger. D’où ses tentatives, nombreuses et variées, pour les rallier à sa cause. On attend un deuxième volume pour parler d’un non-candidat qui flirte dangereusement avec l’Extrême-droite et pour lequel le Crif recommande de ne pas voter…

Judith Cohen-Solal est psychanalyste et psychologue clinicienne, spécialiste de la médiation et du dialogue interculturel en milieu hostile, co-fondatrice de Coexist. Jonathan Hayoun est réalisateur, fondateur de Inprodwetrust. Ils ont écrit ensemble Les adieux au Général (2020).

Grasset, 2019, 198 p.

  •  Juifs d’Occitanie, par Midi Libre

Dans ce hors-série exceptionnel réalisé en partenariat avec l’Association Cultuelle Israélite de Montpellier (ACIM), avec l’historien Michaël Iancu et de nombreux experts d’Occitanie, Midi Libre nous permet de découvrir l’histoire plus que millénaire des Juifs d’Occitanie. Présenter les vestiges archéologiques attestant de leur présence sur l’ensemble du territoire régional, le Mikvé de Montpellier, la pierre d’Olot de Béziers, les stèles à Narbonne… Éclairer sur la mémoire, les rites et les traditions du judaïsme occitan.

Cliquez ici pour plus de détails.

–        Moïse de Tétouan, Sa Mémoire en Héritage 1492-1962, par Sylviane Serruya-Tzinmann

Sous-titré De Mégorachim à Dhimmis puis à Citoyens Français, ce livre raconte la vie d’un arrière-grand-père à partir de documents d’archives qui font émerger la figure de Moïse au parcours à la fois banal et extraordinaire, mais représentatif de l’histoire des Juifs d’Espagne, du Maroc et d’Algérie. Le mouvement pendulaire entre les deux récits fait comprendre le long et douloureux chemin des « mégorachim« , ces expulsés d’Espagne en 1492, devenus « dhimmis » au Maroc puis citoyens français en Algérie. La mise à jour de l’histoire de Moïse permet de rappeler les circonstances de la colonisation de l’Algérie, la mise au pas des Musulmans, l’émancipation des Juifs et le développement de l’antisémitisme chez les colons français et ceux issus de l’émigration latine. Elle permet de remémorer le formidable essor économique, démographique et urbain de la colonie. Ce livre est dédié à tous ceux dont les aïeux traversèrent courageusement les embûches de l’histoire.

Sylviane Serruya est née à Oran. Enfant, elle vit l’exil des « pieds-noirs ». Elle étudie à l’Institut Hispanique à Paris avant de devenir professeur certifié d’espagnol à l’Education Nationale. Mariée et mère de quatre enfants, elle est passionnée d’histoire et de généalogie. Elle s’intéresse à l’histoire de ses ancêtres dont elle retrouve les traces et le parcours.

Books on demand, 2020, 380 p.

–        Capitale, par Jonathan Siksou

Rues et statues, défilés et bals, décrets et émeutes, crues et incendies, saints et assassins : c’est la France qui, à travers Paris, comme en un kaléidoscope, se diffracte, se déroule et se donne tout en sourires et en larmes dans son éternel quotidien. Qu’est-ce une ville, sinon un livre tissé de livres s’ouvrant devant qui désire déchiffrer les époques, les lieux, les êtres qui l’ont façonnée ? Qu’est-ce voir vivre et mourir une ville, la concevoir siècle après siècle à se construire et à se détruire jusqu’à ne plus savoir ce qu’elle est ? Qu’est-ce le souvenir d’une ville s’il ne fait pas mémoire ? La mémoire d’une ville, si elle ne fait pas histoire ? L’histoire d’une ville si elle ne se fait pas récit ? Qu’est-ce revoir le temps qui passe et qui efface inexorablement la pierre, l’événement, le visage qui ne subsistent plus alors que dans l’écrit ?

Agé de 40 ans, Jonathan Siksou est journaliste indépendant, il présente en alternance avec Paule-Henriette Lévy le journal de 8h et le 12-13 sur RCJ. Avant direc, il a écrit Rayé de la carte – Sur les traces du Louvre oublié (2017).

Ed. Cerf, 2021, 296 p.

CONTRIBUEZ A AMUSSEF !

Le MUSSEF s’est donné comme devoir d’entretenir la mémoire des juifs du monde séfarade, méditerranéen et oriental, exilés au milieu du siècle dernier. Sa raison d’être est de raconter leur histoire et leur souffrance et d’en faire un exemple universel d’ouverture et de tolérance. Cliquez ici pour plus de détails sur ce magnifique projet.

Adhérez à Amussef ou renouvelez votre adhésion pour 2021. Votre cotisation ne vous coûte qu’un tiers après impôt. 

Vous êtes Membre actif avec 50 €. Vous pouvez aussi être Donateur (100 €) ; Bienfaiteur (300 €) ; Mécène (1000 €) ; Fondateur (10.000 €) ; Parrain (50.000 €), membre du Cercle Maïmonide (à partir de 100.000 €).

Merci d’avance !

 Hubert Lévy-Lambert, Président d’Amussef

LA MEMOIRE VIVE DES COMMUNAUTES JUIVES DU MONDE SEFARADE, MEDITERRANEEN ET ORIENTAL

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2 Comments

Amussef est mort, vive l’IEMS ! – AMUSSEF · 31 décembre 2021 at 21 h 07 min

[…] janvier pour une interview par Alain Nedjar sur la sortie de son dernier livre Moïse de Tétouan (notre lettre du 20 novembre).Vous pourrez en profiter pour voir les sculptures de Myriam Sitbon qui y sont exposées jusqu’au […]

1948-2022 : Yom Haatsmaout, retour sur l’histoire du sionisme – AMUSSEF · 5 mai 2022 at 20 h 56 min

[…] d’AFN, Tétouan et Sousse. (Nous avons parlé de Moïse de Tétouan, de Sylvia Serruya, dans notre lettre du 20 novembre). Inscriptions par SMS auprès de Claude Errera, SHJT, 06 07 36 41 […]

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