Les survivants de l’exil des pays arabes et musulmans vieillissent et disparaissent inexorablement. Ils doivent livrer le récit de leur vie passée et de leur déracinement. De plus en plus rares, ils sont d’autant plus précieux. Et indispensables pour faire œuvre de transmission. Avec votre aide, nous pouvons conserver leur histoire.

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Actualité du monde séfarade

  • Festival des Cultures et Musiques Juives de Carpentras, du 1er au 2 août

Deux soirées musicales dans la cour de l’Hôtel-Dieu dans le cadre du Festival des Cultures et Musiques Juives de Carpentras : le 1er août Récital de Liat COHEN, suivi du trio Suzanne BEN ZAKOUN ; le 2 août Grand concert du groupe HORSE RADDISH. Cliquez ici pour plus de détails.

  • La veuve d’Eli Cohen parle

Le Babylonian Jewish Heritage Center à Or Yehuda vient d’interviewer Nadia Cohen, la veuve d’Eli Cohen, l’espion le plus célèbre d’Israël, dont nous venons de recevoir une médaille commémorative (notre lettre du16 juillet ). Voir aussi L’espion qui venait d’Israël (notre lettre du 22 novembre dernier).

Nadia est originaire d’une famille juive irakienne : son frère est Sami Michael, l’un des auteurs les plus connus d’Israël. Plus de détails sur Point of no return du 29 juillet.

Lecture d’été

  • Spies of no country, Secret lives at the birth of Israel, par Matti Friedman

Cette histoire des premiers espions d’Israël se lit comme un roman d’espionnage, mais tout est vrai. Les quatre agents au centre de cette histoire faisaient partie d’une unité connue sous le nom de « section arabe », conçue pendant la Seconde Guerre mondiale par des espions britanniques et des chefs de milice juifs en Palestine. Destinée à recueillir des renseignements et à mener des sabotages et des assassinats, l’unité était composée de Juifs originaires du monde arabe et pouvant ainsi facilement assumer des identités arabes. En 1948, l’existence d’Israël étant en jeu, ces hommes sont passés sous couverture à Beyrouth, où ils ont passé les deux années suivantes à opérer dans un kiosque à journaux, à recueillir des renseignements et à envoyer des messages à Israël via une radio dont l’antenne était déguisée en corde à linge. Sur la douzaine d’espions de la section arabe au début de la guerre, cinq ont été capturés et exécutés. Mais en fin de compte, la section arabe constituera le noyau du Mossad. Spies of No Country concerne les identités glissantes de ces jeunes espions, mais il s’agit aussi de l’identité compliquée d’Israël lui-même, un pays qui se présente comme occidental mais qui a en fait plus de citoyens avec des racines et des traditions du Moyen-Orient, comme les espions de ce récit. Point of no return du 31 juillet développe l’importance croissante que les juifs des pays arabes ont en Israël.

Matti Friedman, journaliste, est né à Toronto et vit à Jérusalem. Il a écrit Pumpkinflowers: A Soldier’s Story of a Forgotten War, sélectionné comme l’un des meilleurs de l’année 2016 par Booklist, Mother Jones, Foreign Affairs, le National Post et le Globe and Mail. Son premier livre, The Aleppo Codex, une enquête sur le sort étrange d’un ancien manuscrit biblique, a remporté le prix Sami Rohr 2014, la médaille Sophie Brody de l’ALA et le Prix du livre juif canadien pour l’histoire.

Ed. Algonquin, 2019, 272 p.

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 Hubert Lévy-Lambert, Président d’Amussef

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