Sur place à l’ECUJE (119 rue La Fayette) ou en ligne via zoom, rencontrez Haïm Korsia, grand rabbin de France, qui dédicacera Réinventer les aurores, et Joann Sfar, qui dédicacera sa onzième BD “Le Chat du Rabbin, la Bible pour les chats”. Cliquez ici pour vous inscrire.

Autres événements en cours ou à venir

  • Musiques des diasporas, le 16 janvier à 15 h 30

Musiques des Diasporas révèle l’existence de diasporas qui, tout en conservant une grande partie de leurs identités et de leurs traditions, ont été ouvertes et perméables aux pratiques musicales de leurs pays d’accueil. Cliquez ici pour voir un extrait.

Eglise St Saturnin 132, Gd rue Charles de Gaulle, 94130 Nogent sur Marne Entrée libre

  • Initiation au judéo-arabe marocain, le 17 janvier à 19 h

L’Institut Elie Wiesel vous propose de découvrir le judéo-arabe marocain, avec une conférence d’initiation de Jonas Sibony le 17 janvier à 19 h sur zoom. Cliquez ici pour vous inscrire.

  • Georges Bensoussan, le prix de la liberté, le 25 janvier à 19 h

La loge Ben Gourion du Bn’ai Brith et le Keren Hayessod vous invitent à la projection du documentaire « Georges Bensoussan, un Historien. Le Prix de la Liberté », au cinéma St André des Arts, en présence du réalisateur José Ainouz et de Georges Bensoussan. Le procès qui lui, a été intenté pour incitation à la haine raciale à la suite d’un propos tenu lors d’une émission de France Culture en 2015, a conduit José Ainouz à s’interroger sur l’évolution du débat intellectuel en France et sur la judiciarisation du débat d’idées. Voir à ce sujet notre lettre du 25 septembre. Cliquez ici pour vous inscrire.

  • Exposition Olivier Dassault jusqu’au 28 janvier

Ouverte en octobre 2020, NAG (Not a Gallery) est née de la réflexion de Natacha Dassault et de sa passion pour l’art et les artistes. Elle expose les magnifiques œuvres photographiques de son mari Olivier Dassault, malheureusement décédé l’année dernière dans un accident d’hélicoptère.

Olivier était non seulement un grand photographe mais aussi chef d’entreprise, homme politique, ingénieur et pilote. Il était fils de Serge Dassault et petit-fils de Marcel Dassault, dont les parents étaient Adolphe Bloch et Noémie Allatini. Une exposition a été consacrée à la famille Allatini au printemps 2019 à Salonique. Cliquez ici pour plus de détails.

NAG, 104 av Raymond Poincaré, Paris, du mardi au vendredi de 11 h à 18 h.

  • Juifs et musulmans, une histoire partagée, le 30 janvier

Ce parcours croisé mahJ-IMA propose de faire découvrir la richesse du patrimoine commun aux cultures juive et musulmane, avec Yaële Baranes, conférencière du mahJ, et Élodie Roblain, conférencière de l’IMA. Cliquez ici pour plus de détails.

  • Le journal d’Audrey au Théâtre de Nesle, du 16 février au 27 mars

Icône atypique mais forte, Audrey Hepburn a séduit bien au-delà de son époque. Entre Histoire et fiction, drame et comédie musicale, Le Journal d’Audrey évoque la personnalité rebelle et originale de la star en interrogeant sa jeunesse difficile, source de ses engagements inflexibles envers l’enfance bafouée. Audrey s’est forgé un caractère tantôt sage et docile, tantôt libre et sauvage, émergé de l’amour pour son père, nourri par sa passion pour la danse et guidé par son âme soeur, Anne Frank, dont la voix résonne dans son esprit. La pièce réinvente l’icône et parcourt les méandres sur lesquels s’est fondée cette personnalité touchante, finement décalée mais puissamment sincère et éblouissante.

Polytechnicienne issue d’une famille juive du Caucase, Gala Vinogradova reprend au théâtre de Nesle à partir du 16 février cet émouvant spectacle qu’elle a rodé avec succès en 2019 au Théâtre dans les Etoiles. Cliquez ici pour réserver.

  • Patrick Zachmann, voyages de mémoire, jusqu’au 6 mars

Le MahJ organise une grande rétrospective de l’œuvre de Patrick Zachmann, photographe, photojournaliste et réalisateur. Né en 1955 à Choisy-le-Roi, Patrick est membre de l’agence Magnum et lauréat des prix Niepce (1989) et Nadar (2016).

  • Juifs d’Orient, une histoire plurimillénaire, jusqu’au 13 mars

Il faut voir et revoir la magnifique exposition Juifs d’Orient, Une histoire plurimillénaire. Voir notre lettre du 8 décembre pour plus de détails.

  • Lettres à Camondo, par Edmund de Waal, jusqu’au 15 mai

Edmund de Waal, écrivain et céramiste, descendant de la famille Ephrussi, a semé des petites pierres ça et là dans le Musée Nissim de Camondo, en écho à son dernier livre Lettres à Camondo  (notre lettre du 14 mai).

Nouvelles lectures

  • Juifs de Tripolitaine, par l’Alliance Israélite Universelle
enfants juifs, Tripoli, 1919, photo AIU

La Libye et la région de Tripoli sont les grandes oubliées de l’Afrique du Nord. L’AIU nous propose quelques documents tirés de sa bibliothèque numérique pour mieux faire connaissance avec cette population juive.

La présence juive en Libye et Tripolitaine est attestée depuis la colonisation grecque au 3e siècle avant notre ère. Sous domination arabe puis ottomane, la Libye voit arriver au 16e siècle une population juive émigrée de la péninsule ibérique. Des améliorations au sort des Juifs sont apportées par des réformes ottomanes dans le premier tiers du 19e siècle. La conquête italienne de 1911 apporte un vent de modernité, vite démenti par les lois raciales de 1938. A la fin de la 2e Guerre mondiale, un pogrome éclate qui fait une centaine de morts à Tripoli en 1945. Serge Groussard tirera de l’évènement un roman scabreux (Groussard, Serge. Pogrom. Paris : J. Ferenczi et Fils, c1948.) C’est le début de la fin pour la communauté juive, qui voit ses membres émigrer en masse vers Israël entre 1949 et 1951. Un nouveau pogrom suit la proclamation de l’Etat d’Israël, en juin 1948.

La guerre des Six-Jours en 1967 verra le départ des derniers Juifs dans des conditions de violence extrême, et le régime de Khadafi scellera le destin des quelques dizaines de Juifs encore présents à son arrivée au pouvoir.

Les infos de la bibliothèque de l’AIU, n° 43, 11  janvier 2022

  • La fille parfaite, par Nathalie Azoulai, ¨POL, 320 p.

Quand, un beau matin de juin, Rachel apprend qu’Adèle, son amie de toujours, s’est pendue chez elle, elle se sent à la fois assommée et allégée. Une réaction à l’image de cette amitié tumultueuse qui a toujours provoqué en elle un mélange de fusion et de malaise profond. À partir de cette ambivalence, Rachel mène l’enquête et s’interroge sur ce qui a pu mener une fille aussi parfaite qu’Adèle, brillante mathématicienne et mère d’un jeune garçon, à se supprimer aussi violemment à 46 ans : pourquoi Adèle choisit-elle les maths, la « voie des garçons », quand Rachel choisit la littérature, la « voie des filles » depuis toujours ?

POL, 2022, 320 p.

Née en 1966 dans une famille originaire d’Égypte exilée à Nanterre, Nathalie Azoulai est normalienne St Cloud et agrégée de lettres modernes. Elle a écrit de nombreux livres depuis Mère agitée (2002) jusqu’à Titus n’aimait pas Bérénice (2015, prix Médicis). Elle signe son dernier livre jeudi 3 février à 18 h aux Cahiers de Colette, 25 rue Rambuteau, 75004 Paris.

  • L’esprit des mots, sous la direction d’Alain Bentolila, Paule-Henriette Lévy et Brigitte Rozen

Sous-titré Dictionnaire subjectif, parce que les mots ont un senssingulier pour chacun de nous, ce livre explique que chaque mot a sa propre identité, pétrie des interprétations singulières que chacun lui prête. Au-delà de la définition commune qu’en donne le dictionnaire, les mots provoquent en nous des émotions, des images, des sensations uniques, en fonction de notre histoire et de notre vie. Les femmes et les hommes qui ont contribué à ce livre ne sont pas lexicographes, ce sont des amoureux des mots. Ils viennent de mille horizons – l’art, la politique, l’histoire, la science -, ils ont mille passions, des croyances différentes, des convictions parfois opposées.

Né en 1949 à Relizane (Algérie). Alain Bentolila est linguiste. Auteur d’une vingtaine d’ouvrages concernant notamment l’illettrisme des jeunes adultes et l’apprentissage de la lecture et du langage chez l’enfant, il est professeur à l’université Paris-Descartes.

  • Fascinant Chouchani, par Sandrine Szwarc

Dans ce livre dont la couverture est illustrée par Gérard Garouste, Sandrine Szwarc s’intéresse au rôle joué par Chouchani dans la renaissance de la pensée juive en France à la Libération. Savant et marginal, il a été le maître à penser d’Élie Wiesel, d’Emmanuel Levinas, de Léon Askenazi (Manitou) et de tant d’autres qu’il a fascinés par son savoir encyclopédique et ses manières mystérieuses. Sources inédites à l’appui, le livre lève le voile sur la véritable identité de Chouchani, le contexte de sa formation qui a influencé son style d’enseignement et le rôle qu’il a joué en son temps sur ses contemporains parmi les plus renommés de l’histoire des idées de la seconde moitié du XXe siècle.

Sandrine Szwarc est Docteure en Histoire, enseignante-chercheuse, journaliste culturelle. Elle anime le dimanche à 20h Du côté de chez Szwarc sur Radio Shalom. Elle parle de son livre le 6 février à 17 h à l’Institut Elie Wiesel.Cliquez ici pour plus de détails.

Ed. Hermann, à paraitre le 2.2.22, 466 p

Bonne lecture et portez-vous bien !

Hubert Lévy-Lambert, Président d’honneur de l’IEMS

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2 Comments

Hélène Cixous, prix 2021 de la BnF – AMUSSEF · 4 février 2022 at 18 h 46 min

[…] 17 h, Sandrine Szwarc présente à l’Institut Elie Wiesel son dernier livre Fascinant Chouchani (notre lettre du 14 janvier). Cliquez ici pour vous […]

Encore une semaine pleine d’événements – AMUSSEF · 29 avril 2022 at 16 h 06 min

[…] univers, celui des lettres et celui des mathématiques, avec Nathalie Azoulai (La fille parfaite, notre lettre du 14 janvier) et David Bessis (Mathematica, notre lettre du 4 février). Cliquez ici pour revoir […]

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