Le projet de Musée du monde séfarade (Mussef) a pour ambition de faire revivre la mémoire des communautés juives de la Méditerranée disparues au milieu du siècle dernier. Si la crise se termine, une préfiguration pourrait voir le jour dès 2021 ! J’adhère à Amussef
Pourquoi un musée du monde séfarade ?
Vous êtes un des derniers témoins de cette épreuve subie par les communautés séfarades, méditerranéennes et orientales au milieu du siècle dernier ? Ou ce sont vos parents ou grands-parents ou des amis proches qui vous l’ont racontée ? Vous pensez qu’elle doit être connue du grand public et servir d’exemple ? Aidez-nous à la maintenir vivante en nous envoyant de l’argent ou des objets, en nous racontant votre histoire ou en vous impliquant personnellement !
Pour verser votre cotisation, à partir de 50 €, cliquez ! Votre don ne vous coûtera qu’un tiers, voire un quart si vous êtes à l’IFI.
Si vous le voulez, le Mussef ne sera pas qu’un rêve !
Merci d’avance et bonne année 2021 ! Hubert Lévy-Lambert, président
NOTES DE LECTURE SEFARADES nouvelles et anciennes
Les Juifs de Tunisie, par Bernard Allali
Collectionneur passionné par l’histoire de sa communauté, Bernard Allali nous fait revivre des images et des textes d’un passé toujours présent. A travers plus de 500 illustrations couleur, il aborde des sujets insoupçonnés, comme les dernières découvertes archéologiques de Kélibia, les révélations des manuscrits de la Gueniza du Caire, d’émouvantes gravures du XIXème siècle ou les premiers témoignages photographiques, la chromolithographie ou les précurseurs juifs dans l’histoire postale de la Tunisie, l’engouement pour la philatélie au début du XXème siècle et les différents aspects des correspondances entre l’Etat d’Israël et la Tunisie, depuis la présence française à l’époque du Levant en Palestine. Il nous parle aussi de la relation particulière entre les juifs et les noirs sur cette terre d’Ifriqiya. Il finit sur une interrogation : « L’Arche d’Alliance serait-elle en Tunisie ? »
Bernard ALLALI est le Président de l’Association des « Arts et Traditions Populaires des Juifs de Tunisie, Association membre du CRIF et le frère de Jean-Pierre Allali.
Chez l’auteur au 0660654643, 2014, 300 p
Les juifs du monde Arabe, la question interdite, par Georges Bensoussan
La paix des religions est-elle possible ? L’histoire n’en offre-t-elle pas des exemples ? La période d’Al Andalus ne fut-elle pas en effet celle d’une coexistence harmonieuse entre juifs, musulmans et chrétiens ? Refusant légende dorée des uns et manichéisme des autres, Georges Bensoussan montre que le monde arabe fut pour les minorités, juives notamment, une terre de protection mais aussi de soumission. À l’appui d’archives de toutes provenances, militaires, diplomatiques et administratives, ce sont ces relations qui sont ainsi restituées. Mais, plus qu’une histoire d’émancipation et de domination, il s’agit ici de comprendre comment se noue, sur la longue durée, depuis les racines médiévales jusqu’à la période tourmentée de la décolonisation, le rapport du monde musulman à la modernité occidentale.
Né en 1952 au Maroc, Georges Bensoussan est historien. Ses travaux sont consacrés notamment à l’antisémitisme, à la Shoah, au sionisme et aux problèmes de la mémoire. Il a écrit depuis plus de 30 ans de nombreux livres sur la Shoah, sur le sionisme, sur les relations entre juifs et arabes, sur les problèmes des banlieues. Il a fait grand bruit en 2002 avec Les territoires perdus de la République, publié sous le pseudonyme de Edouard Bronner. Il a aussi écrit en 2012 une somme de près de 1000 pages sur les Juifs en pays arabes : le grand déracinement 1850-1975.
Odile Jacob, 2017, 166 p.
Les juifs d’ailleurs, dirigé par Edith Bruder
Tous les Juifs ne sont pas ashkénazes ou séfarades ! Il existe des dizaines de communautés méconnues dispersées en Afrique noire, dans le Caucase, en Inde, en Chine, en Amazonie ou encore aux Caraïbes. Elles remontent à la plus haute Antiquité ou aux dernières décennies – et il en naît de nouvelles chaque année ou presque.
Sous-titré diasporas oubliées, identités singulières, cet ouvrage nous invite à découvrir près d’une cinquantaine de ces diasporas, soit qu’elles aient été isolées géographiquement comme les communautés de Kaifeng, en Chine, ou celle des montagnes du Kurdistan – les seules à parler encore araméen -, soit qu’elles se prévalent d’une manière singulière de vivre leur identité juive, comme les Caraïtes de Crimée, les Subbotniks de Russie ou les Dönmeh de Salonique.
Comment peut-on aujourd’hui être Juif et Iranien, ou Juif et Indien, issu d’une caste d’intouchables ? Comment Madagascar s’est-elle retrouvée avec trois communautés juives « indigènes » ? Cette fascinante diversité des histoires locales nous dévoile le rôle majeur que jouent les dispersions, les colonisations, les métissages dans l’histoire universelle. Les multiples manières de se vivre comme juif nous conduisent à remettre en question notre vision habituelle de l’identité juive, et de l’identité tout court.
Albin Michel, 2020, 496 p.
Uprooted (déracinés), par Lyn Julius
Très didactique, cet excellent livre, sous-titré How 3000 Years of Jewish Civilisation in the Arab World Vanished Overnight (comment 3.000 ans de civilisation juive dans le monde arabe ont disparu du jour au lendemain), non encore traduit en français, explique qui sont les Juifs des pays arabes, quelles étaient leurs relations avec les musulmans, ce qui les a fait quitter les pays où ils étaient installés depuis des milliers d’années et les leçons que nous pouvons tirer de l’exode massif des minorités du Moyen-Orient. Les Juifs ont vécu en permanence au Moyen-Orient et en Afrique du Nord pendant près de 3000 ans. Pourtant, en seulement 50 ans, leurs communautés autochtones en dehors de la Palestine ont presque totalement disparu. Ce livre retrace le besoin de reconnaissance, de réparation et de commémoration de ces réfugiés juifs, et examine comment leur cause peut contribuer à la paix et à la réconciliation entre Israël et le monde musulman, heureusement accélérée depuis peu. Enfin, il montre que le même processus se répète maintenant dans les communautés chrétiennes et d’autres communautés minoritaires à travers le Moyen-Orient.
Lyn Julius est une journaliste britannique. Elle est co-fondatrice de Harif, l’Association britannique des Juifs du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord et membre du comité scientifique d’Amussef. Ses parents ont dû fuir l’Irak en 1950. C’est ma rencontre avec son livre sur le stand de Jean-Loup Msika au salon du livre de la Licra de 2018 qui est à l’origine de mon intérêt pour les juifs exilés des pays méditerranéens et orientaux…
Vallentine Mitchell, 2018, 369 p.
Les juifs dans le monde musulman, du XVème au milieu du XIXème siècle, par Benjamin Lellouch
Dans ce chapitre d’un livre collectif sur les Juifs dans l’histoire, Benjamin Lellouch explique la formation de la diaspora séfarade dans le monde méditerranéen à la suite de leur expulsion d’Espagne en 1492 : Le Sultan Bayezid, qui régnait sur la Turquie, apprit tous les malheurs que le roi d’Espagne avait fait subir aux juifs ; il sut que ceux-ci cherchaient un lieu pour reposer la plante de leurs pieds (Deutéronome 28:65), son œil s’attendrit sur eux. Il envoya des messagers et fit lire dans tout son royaume une proclamation, et même un écrit, pour dire (Esdras 1:1) qu’aucun des gouverneurs des villes ne serait autorisé à repousser les juifs ou à les chasser, mais qu’on devrait les accueillir tous avec bienveillance; quiconque contreviendrait serait passible de mort […] Les juifs expulsés vinrent en Turquie par milliers et myriades et le pays fut rempli. Les communautés de Turquie multiplièrent alors les dons, innombrables et infinis, pour racheter les captifs, et on distribua l’argent comme s’il s’agissait de pierres…
Benjamin Lellouch est maître de conférences à l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, agrégé d’histoire, diplômé de turc, allocataire de recherche de l’Institut français d’études anatoliennes et docteur de l’EHESS.
In Antoine Germa, Benjamin Lellouch, Evelyne Patlagean ed., Les Juifs dans l’histoire. De la naissance du judaïsme au monde contemporain, Seyssel, Champ Vallon, 2011, p. 261-290.
Celui qui ne combat pas a déjà perdu, par Thierry Marx
Chef étoilé, Thierry Marx est une figure qui détonne le paysage gastronomique français et dans cette rubrique car il est ashkenaze mais il mérite une exception : par son parcours, sa personnalité mais aussi par son engagement pour de nombreuses causes. Il est aussi un entrepreneur qui a la responsabilité de 500 salariés et court entre ses restaurants, dont le Mandarin Oriental **, ses boulangeries et ses écoles, Cuisine mode d’emploi(s), qu’il a créées pour former des personnes éloignées de l’emploi. À ceux qui disent qu’il s’éparpille, il répond que tout est lié. Dans cet ouvrage autobiographique, rédigé pendant le confinement du printemps, il revient sur son itinéraire romanesque jusqu’à l’excellence en cuisine : de cette histoire découlent tous ses engagements et ses combats quotidiens. En cette période troublée, il nous rappelle que rien n’est jamais perdu pour celui qui a un projet. A bon entendeur salut !
Thierry Marx est né en 1959 à Paris. Son grand-père, Marcel Marx, était un artisan plombier réfugié juif polonais, communiste durant la Seconde Guerre mondiale. Il a écrit de nombreux livres, dont Planète Marx (2006), Chefs à la carte (2018), Comment je suis devenu chef étoilé (autobiographie, 2011) ou L’homme positif (2015), préfacé par Jacques Attali.
Flammarion, 2020, 256 p.
L’exclusion des juifs des pays arabes, Aux sources du conflit israélo-arabe, Shmuel Trigano ed.
L’éditeur présentait ainsi ce livre lors de sa parution en 2003 : « Entre les années 1940 et les années 1970, environ 900 000 juifs ont été contraints de quitter en masse et en catastrophe les pays arabes où ils étaient installés depuis plus d’un millénaire. Ils abandonnèrent alors tous leurs biens et leur patrimoine au point qu’il ne reste plus aujourd’hui que quelques dizaines de milliers de juifs dans le monde arabo-musulman. 600 000 d’entre eux sont devenus des citoyens de l’État d’Israël. Dans le grand bilan du XXe siècle, cet exode oublié réapparaît aujourd’hui sur le devant de la scène. Le processus d’Oslo et sa crise ont ravivé les mémoires du contentieux originel qui sépare les deux parties du conflit proche-oriental. Si on évoque couramment le « droit au retour » des Palestiniens, on oublie un élément déterminant du tableau historique ainsi dressé : le contentieux des Juifs du monde arabe – la majeure partie de la communauté juive française et de la société israélienne – avec les États arabes. À l’heure où les Palestiniens réclament le « droit au retour », ce livre fait le point sur un drame refoulé, inconnu de nos contemporains, afin de rendre justice au monde sépharade, de faire œuvre de mémoire pour cette population qui a vu son destin brisé et sa continuité ébranlée.»
Sociologue et philosophe, Shmuel Trigano est né à Blida (Algérie) en 1948. Il est professeur émérite de l’université Paris-Nanterre où il a occupé la chaire de sociologie de la connaissance, de la religion et de la politique. Il a été Visiting professor à la Benjamin N. Cardozo School of Law de l’université Yeshiva à New York et Templeton Fellow de l’Institut Herzl de Jérusalem.
In Press, coll. Pardes, 2003, 400 p.
Histoire des juifs en terre d’Islam, sur wikipédia
Des communautés juives vivaient depuis l’Antiquité, avant les conquêtes musulmanes du VIIème siècle, dans la péninsule arabique, en Perse, en Asie centrale, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, dans l’Europe du sud, régions qui s’islamiseront au moins en partie, pour une période plus ou moins longue ; en effet, le territoire de l’islam s’est étendu au-delà de son aire d’origine, l’Arabie, jusqu’au Khorasan (les actuels Afghanistan et Turkménistan) à l’est, et en Espagne à l’ouest ; pendant quelque temps des musulmans ont gouverné, en Europe, la Sicile et la Crète.
Les conquérants n’imposent pas la conversion à l’islam aux Gens du livre, juifs et chrétiens, qu’ils considèrent comme dépositaires d’une partie de la Vérité révélée mais des conversions forcées et des massacres auront lieu sporadiquement tout au long de leur histoire ; les polythéistes, pour la plupart arabes (habitants de la péninsule arabique), subissent en revanche des conversions forcées. Les juifs en terre d’islam, comme les autres monothéistes, chrétiens, puis zoroastriens, acquièrent un nouveau statut légal, celui de dhimmis (cf livre de Bat Ye’Or, ndlr), reposant sur un contrat de « protection » et de soumission, qui sera interprété diversement selon les lieux et les époques. L’abolition du statut de dhimmi date du milieu du XIXème siècle dans la plus grande partie du monde musulman.
La « terre d’islam » a été pendant de longs siècles une terre de refuge pour des milliers de juifs européens persécutés, en particulier lors des expulsions de juifs au Moyen Âge.
Cependant, aujourd’hui, le nombre de juifs résidant dans les pays musulmans a été drastiquement réduit – l’Iran et la Turquie étant les deux pays dans lesquels vivent les plus grandes communautés juives de quelques milliers de personnes…
12 Comments
didier hassine · 29 décembre 2020 at 15 h 48 min
je vous félicite pour la création de ce musée et j’espere qu’il ira tres loin
Etant moi même descendant d’une grande famille juive de Meknes au Maroc
arrière petit fils de RABBI DAVID BEN HASSINE poète et écrivain au 18e siècle de livres et de beaucoup de piyoutims tres connus dans le monde sepharade et particulièrement au Maroc comme
אערוך מהלל ניבי לכבוד חמדת לבבי אליהו הנבי
אוחיל יום יום אשתאה אדמת קודש טבריה
je reste à votre entière disposition pour toute information supplémentaire dans le cas où vous n’en aurez pas CHALOM OU BRACHA
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